Bonjour bonjour !
Un article un peu différent aujourd’hui, car c’est dimanche et j’avais envie de vous parler chats. Des miens, plus particulièrement. #blabladudimanche
Il y a toujours eu des chats autour de moi. C’est avec des chats (et un chien) que j’ai appris à marcher, c’est un chat qui m’a montré comment grimper sur le toit de la maison où j’ai grandi, ce sont des chats qui m’ont toujours accueillie le soir en rentrant chez moi.
Les chats et moi, c’est une grande histoire d’amour. Je ne pourrais pas vivre sans. Je sais, ça fait mémère à chats, mais j’assume !!
(source : site Tendre Mamie)
Bref 🙂
En grandissant à la Réunion, j’avais 3 chats : Pacha, qui méritait bien son nom (plus d’un mètre de long sans la queue, et près de 10kg !), Maya (trouvée dans une poubelle, le chat le plus bête de la terre, mais tellement adorable !), et Bip-Bip mon gros bébé roux.
Lorsque je suis revenue en Métropole, les chats sont bien sûr revenus avec moi. Après la mort de mon Pacha à l’âge vénérable de 19 ans, puis de Maya et Bip-Bip à 17, je m’étais dit que je n’aurais plus le coeur d’adopter à nouveau. Et finalement, je n’ai pas tenu bien longtemps !
En mai 2010, Tamara entrait dans la famille.
C’est une chatte un peu spéciale (je sais, tous les chats sont spéciaux, mais elle encore plus !). Elle va avoir 8 ans cette année, et commence tout juste à apprécier les câlins, mais uniquement à sa demande. Jusqu’à récemment, elle ne savait pas miauler ni ronronner, seulement grogner et feuler. Pas agressive du tout, mais un chat qui n’aime ni les humains, ni ses congénères. Très décorative, cela dit ! ^^
Tam, c’est de ma tribu celle avec laquelle j’ai le moins d’atomes crochus. Je l’enquiquine de temps en temps, mais elle ne sait pas jouer, la pauvre… Et puis elle a un TOC de léchage sur le ventre qui la prend par périodes, très bizarre. Tamara se suffit à elle-même, elle ne vient me voir que quand elle n’a plus de croquettes ! Elle se plaît sur les radiateurs (en fonte) ou à l’autre bout du traversin, pas à portée de câlins !
Ensuite nous avons Anéa. Ou plutôt Hanéa, comme elle s’appelle officiellement ; c’était (avec son frère Hastyan) mon premier accueil pour l’association de l’Ecole du Chat libre de Toulouse, en 2012. Elle va donc avoir 6 ans. Que ça passe vite…
À la base, Anéa ne devait pas rester. Elle avait été adoptée par une collègue de ma mère, craquant pour sa bouille et ses mimiques adorables. Seulement un chaton, quand c’est tout seul, ça fait des bêtises, et la petite est vite devenue indésirable. Son adoptante l’aurait très vite mise dans le jardin, et comme elle n’était pas stérilisée à l’époque, elle aurait très bien pu se sauver. Du coup, elle est revenue chez nous, et restée !
De sa première adoption, Anéa garde un « traumatisme » : elle a très peur qu’on l’abandonne. Quand j’ai des chatons en accueil, elle boude pendant des jours, et a tendance à me mordre si je la caresse, après avoir été chez les petits, sans me laver les mains en passant.
Pour Anéa, dite « titite », « tichat » ou « chiwi » (« chérie » 🙂 ), je suis sa propriété privée. Elle aurait été très bien en enfant unique ! Pas de chance pour elle….
Je passe beaucoup de temps en compagnie de mes chats, mais ‘Néa me colle le plus souvent, et réclame beaucoup d’attention : il faut courir avec elle, jouer à se battre dans le hamac, changer l’eau,… Des tas de petits rituels qui la rassurent et me font bien rire. Sur mon lit, elle a son coussin en polaire sur lequel elle « patoune », c’est son « pédalou » ^^. Elle aime s’y rouler en boule pour se reposer, tout en gardant un oeil sur moi, au cours où je disparaitrais !!
Décembre 2013, un peu avant Noël. Je récupère deux chatons ariégeois, poil mi-long, l’un blanc et noir, l’autre blanc et tabby. Ils ont sûrement du sang de chat « de marque », sibérien, ou sacré de Birmanie, dans les veines. Ils vont s’appeler Iorik et Indy (c’est l’année du I !).
Les chats à poils longs sont très demandés à l’adoption, j’ai très vite eu des propositions. Iorik a rapidement trouvé sa nouvelle famille, c’était un chaton détendu du coussinet, bien dans ses papattes. Indy, par contre, restait en retrait, plus craintif. Et moi, bien sûr, j’ai complètement craqué pour ce « flocon de neige » timidou…
Il ne s’est pas longtemps appelé Indy (d’Indiana Jones, pour info !) car pas téméraire du tout. Rapidement, ce joli chaton est devenu Chou. Parce qu’il était trop chou, bien sûr…
Chou, c’est l’exemple typique du chat mâle non dominant : il est d’une gentillesse absolue, sans un sou d’agressivité, et il ADORE qu’on lui dise qu’il est beau. « Oh qu’il est beau, Chou », c’est sa phrase préférée, il faut le lui répéter plusieurs fois par jour ^^.
Ce chat a pris la (sale) habitude de me demander des câlins à 4h30 (3h30 heure d’hiver), tous les jours, même le week-end. Au début, j’ai essayé de le gronder, mais il est tellement mignon… Bref maintenant c’est un rite, que j’effectue en mode robot tous les matins.
Il aime passer du temps sur le balcon, en particulier sur la rambarde pour se faire admirer des voisins, et également sur les radiateurs. Sa passion : les cartons. J’ai d’ailleurs en permanence un carton dans ma chambre, pour l’usage personnel de monsieur (enfin les autres y vont aussi, mais c’est le carton de Chou !).
Dernier venu dans la famille, Cro’Mignon, que j’ai récupéré en accueil fin 2014. J’avais, juste avant, été obligée de faire euthanasier un adorable chaton de 3 mois, qui avec un coeur 10 fois trop gros pour sa petite poitrine ; autant dire que j’étais un peu-beaucoup malheureuse. Et voilà que débarque cette boule de poils noire et blanche, qui vient dormir sur moi dès la première nuit, me regarde avec adoration et me suit partout. Fatalement, et malgré moults serments de ne plus garder de chat, Cro’Mignon est resté.
Notez qu’à la base, il s’appelait Tibou, mais vu la taille qu’il fait actuellement (et son poids : 6,6kg), il n’est plus trop petit bout ! Comme il a des expressions qui feraient pâlir de jalousie le Chat Potté, il est vite devenu Cro’Mignon, surnommé également Munu (ne me demandez pas pourquoi !) !
Petit dernier, c’est le bébé de la bande, à bientôt 4 ans. Il est très jaloux d’Anéa, qu’il aimerait bien voir disparaître. Il la course régulièrement, même s’il se fait gronder à chaque fois. Têtu, ce chat.
À côté de ça, c’est un drôle de zouave : il est en perpétuelle admiration de tout ce qui brille, un peu comme les pies (petit, il adorait voler mon trousseau de clés, par exemple) ; il peut rester des heures à contempler le lustre du salon, c’est très drôle à voir !
Ce n’est pas un grand sportif, mais quand il joue il est à fond (pas longtemps, mais à fond). Il aime me rapporter des joujoux, et c’est un grand fan du laser.
Gourmand, le Cro’Mignon est à la cuisine dès que j’y vais, et me suit à la trace si j’ai de la nourriture. Il professe un faible pour les petits pains au lait et le jambon, que je me dois de partager. Ce qui n’arrange pas sa densité, comme dirait le véto, mais bon, c’est comme ça.
Voilà pour ce portrait un peu long (et si court pourtant !) de mon troupeau miaulant. Mes chats, c’est une partie importante de ma vie, et il fallait que j’en parle. Mes chats sont là quand tout va bien, et quand tout va mal ils le sont plus encore. Ce sont des membres de ma famille, aussi importants (voire plus, ne tapez pas !) que les humains.
Vous verrez souvent, sur ce site, mon compte Instagram ou Facebook, des photos de mes « bébés », en grosse gaga que je suis, j’adore les partager !
En bonus aujourd’hui : Cro’Mignon, le chat qui tourne ! 🙂
Et vous, vos animaux, quelles sont leurs traits de caractère ? Qu’est-ce qui vous fait chaud au coeur quand vous les voyez ?
À bientôt !
LES TROUVAILLES DE LAURELINE 